Dans un article daté du 19 juillet (nous sommes le 23, personne encore n'a vu qu'il contenait des anomalies) le site AGORA VOX montre au grand jour l'état de piétinement, de saccage, de mépris infligé quotidiennement à la langue française par ceux qui s'octroient (sans l'accord de qui que ce soit) le pouvoir de former l'opinion par la profondeur de leur pensée et l'indigence de leur orthographe. AGORA VOX s'intitule "le média citoyen" ; comprenons par là qu'à la différence de médias structurés, managés, peuplés de journalistes professionnels, AGORA VOX, pour se rendre accessible, a décidé de s'abaisser au niveau qu'il considère être celui du lecteur moyen (qu'il s'en sente flatté). Et il y parvient au-delà de toute espérance. Lisez plutôt les extraits de ce torche-cul titré "Le capitalisme au bord de l'implosion systémique". Il est vrai que dans sa propre présentation AGORA VOX donne le ton des contenus qui y seront acceptés :
"AgoraVox est une plate-forme multimédia mise à la disposition de tous les citoyens qui souhaitent diffuser des informations inédite."
Le système financier en passe de plonger dans le plus grand cataclysme jamais connu depuis la création du système capitaliste. L'effondrement des Etats pourrait causer une grave crise systèmique. Les origines et mécanismes de la plus grande crise à venir expliqués simplement.
Le defaut de paiement des Etats
La crise de la Grèce et de l'euro en général est lié a un simple fait (...)
Les Etats-Unis ne sont pas en reste. Leur endettement est de loin le plus gros endettement mondial, de 14 294 milliards de dollars (environ 50000 dollars par citoyen américain). Ils débatent aujourd'hui sur le fait de "s'autoriser" à augmenter encore leur dette. Dans le cas où ils ne s'autorise pas à augmenter leur dette, ils risque le défaut de paiement, purement et simplement. Dans le cas contraire, ils continueront donc d'emprunter et d'augmenter leur dette, répétant encore le schéma qui les conduira à rendre encore plus difficile leur remboursement_ce qui les conduirait fatalement au défaut de paiement... (...) Encore une fois d'après les faits, même quand l'économie américaine avaient une forte croissance, l'Etat empruntait et contribuait à augmenter sa dette (...) La crise systèmique : depuis des années les Etats empruntent sans limite, pour "relancer l'investissement" ou pour "consolider la croissance", ils augmentent ainsi leur dette, quelque soit la valeur de croissance de leur pays. A la manière d'un enfant qui demande des sucreries, il en redemande tant qu'on lui (leur)en donne, jusqu'à en être malade (...) Le problème des agences est qu'elle ne peuvent pas êtres indépendantes (...) En dehors des risques extérieurs,_Chine rencontre des difficultés à réguler son inflation (...) La Chine fait également face à, ce qui à l'air de devenir, une bulle immobilière, créant un encore peu plus de tension sur les crédits (...) Le fond monétaire international (FMI) tente tant bien que mal aujourd'hui de limiter les effets d'annonces des agences de notation sur les marchés en octroyant des crédits a taux préférentiels (...) Le FMI est une avancée dans un processus de régulation mondiale des marchés, mais compte-tenu de son jeune âge et de son budget limité, il est une goutte d'eau essayant de remplir un seau d'eau (...Absurde : un seau d'eau est un seau rempli d'eau, déjà rempli) La crise des subprimes a été la crise des crédits personnels. Des milliers de personnes ne pouvant honorer leurs remboursements et qui font effondrer tous les produits de spéculation créés par les banques basé sur ces crédits, affectant de facto les marchés mondiaux et plus particulièrement les banques qui ont trop investi dans ces actifs pourris, soi-disant "valeures sûres" avant la crise (...) Imaginons, que ces Etats qui font faillites sont la Grèce, entrainant dans sa chute le Portugal, et l'Espagne, l'Italie (...) Cet effondrement affolerais les marchés qui iraient se réfugier dans les actifs Chinois et Américains, le dollar notamment (...) La réserve fédérale des Etats-Unis auraient alors le choix entre limiter l'inflation en augmentant les taux d'intérêts, et par conséquent ralentir l'économie, créant chômage et, ou laisser l'inflation réduire considérablement le niveau de vie des américains, lesquels se retrouverais incapables de rembourser leurs emprunts (...) nulle doute que de brillants économistes trouveraient là un moyen d'inventer un nouveau produit permettant aux Etats de ne pas faire défaut.
Et c'est signé par un certain ADRIEN, sans aucun doute bachelier de notre brillant enseignement secondaire et probablement diplômé à +N années.
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