Cher Intel,
Désolé de vous décevoir (moi je vous aime bien, vous savez), mais je ne vais pas me précipiter pour faire le plein de DEALS CIBLÉS durant les Darty Days
Si c'est un PC que vous souhaitez me placer, eh bien ! dites-le clairement comme font les gens de ma banlieue parisienne ouest, alentours de Versailles, ils disent : PC, micro-ordinateur, matos, bécane, portable... jamais "deal ciblé". Et ils n'en achètent qu'au compte-goutte, un à la fois, et pas chaque année, jamais par "pleins" comme le pétrole.
Je ne connais personne qui s'écrie un samedi matin "Janine, je vais chez Darty à Coignières, près du Décathlon, pour faire le plein de deals ciblés, je serai de retour avant midi". En plus, j'imagine la tête du vendeur Darty : "Bonjour, je voudrais un deal ciblé, qu'est-ce que vous avez comme modèles ?"
En revanche, je vous félicite pour votre promesse commerciale "à moi le pouvoir de contrôler le temps (à partir de 499 €)", judicieusement énoncée avant d'avoir connaissance de l'un des sujets du bac philo 2019 (pas plus tard qu'hier 17 juin), qui était : ""Est-il possible d'échapper au temps ?"
J'ai aussi une remarque sur votre BOOM. Par chez nous, on l'orthographie BOUM, la preuve :
La pendule fait tic-tac-tic-tic
Les oiseaux du lac font pic-pic-pic-pic
Glou-glou-glou font tous les dindons
Et la jolie cloche ding-din-don, mais boum
Quand notre cœur fait boum
Tout avec lui dit boum
Et c'est l'amour qui s'éveille
(paroles et musique de Charles Trenet - 1938)
POST-SCRIPTUM :
Cher Intel, je sens que vous allez m'en vouloir encore plus quand je vous aurai annoncé sur quel PC portable j'écris, que j'utilise de façon professionnelle, quotidienne, intensive (y compris traitement d'images). J'ai la facture sous les yeux, il a été acquis dans la boutique World Micro (aujourd'hui fermée) au 88 avenue Daumesnil Paris 12e (un quartier à PC, comme vous le savez) le 01/10/2010. C'est un Sony Vaio VPC-S12D7E/B sur Intel i3-350M avec 4Go de mémoire vive. Je l'ai fait modifier une fois pour remplacer le disque dur par un Solid State Drive (SSD), ce que je recommande à ceux qui veulent gagner en temps d'accès (et en fiabilité). Je fais "le plein" tous les dix ans, en somme !
Je tombe sur un échange que j'ai eu en 2017 avec un confrère auteur d'un billet sarcastique dans un blog à propos de Babbler. Cette nouvelle société, Babbler, a pour présentation :
"Babbler simplifie les process RP grâce à une plateforme tout en 1."
Entendez par là que d'un côté de la plateforme se trouvent des journalistes, de l'autre côté des communiqués de presse. Les entreprises soucieuses de faire passer une information par le truchement des journalistes déposent un communiqué sur la plateforme. Les journalistes soucieux d'apprendre quelque chose pour en faire un article vont sur la plateforme et choisissent dans la liste des communiqués. En théorie. C'est présenté comme plus performant, plus efficace, plus simple : pourquoi ? Parce que la "relation" avec la "presse" est escamotée, elle qui nécessitait (avant notre ère moderne) de parler avec des journalistes, de les rencontrer, de tisser des liens de confiance avec eux... processus atrocement consommateur de temps et d'énergie !
Le blogueur contradicteur disait à Babbler :
"... tu nourris cette fable qui laisse à penser que tout peut s’automatiser et se gérer par des plateformes, même les métiers de relation (tu sais dans RP il y a écrit relation et même dans e-RP et même en anglais). Et nourrissant cette fable, tu laisses à penser à plein de chefs d’entreprises ou de créateurs que faire des RP c’est comme prendre des mots clés chez Google ou faire une pub… et ça devient franchement insupportable… On avait déjà les sites de diffusion de Communiqués de Presse qui faisaient passer des vessies pour des lanternes en vendant une diffusion aléatoire à 50 ou 150 euros selon les cas et qui du coup entretenaient l’idée qu’un communicant est inutile, toi tu en rajoutes en laissant penser que sans ta plateforme, le RP moderne ne vaut rien…"
J'avais mis ce commentaire :
J’aime bien le ton et le fond de ce billet et j’en approuve le message global. Mais, à la vérité, je ne sais pas si mon intervention ici a une quelconque crédibilité : quand l’auteur écrit » je suis vieux et nativement trop con pour comprendre le monde dans lequel je vis et je travaille… », sachez qu’après avoir visité sa bio j’ai pris conscience que je suis encore plus vieux que lui, retraité-actif, même, genre inoxydable, accroc au boulot. Rendez-vous compte, alors que la presse est en pâmoison depuis le 7 mai au sujet de l’âge du président Macron (il n’a que 39 ans, énoncent-ils, les yeux brillants), moi au même âge je n’étais dans les RP que depuis deux ans et, savez-vous, j’envoyais mes communiqués (tapés à la machine) sous enveloppe par La Poste après avoir recopié les adresses des destinataires à partir de fiches bristol. Ce procédé éloignait toute idée de spam. Il me permettait d’ajouter parfois sur le communiqué une phrase manuscrite personnelle à l’intention du journaliste : « Jean-Paul, ce qui est dit au 3e § devrait vraiment t’intéresser, il y a là l’idée d’une couv, j’ai des visuels… reparlons-en si tu veux bien à notre prochain déjeuner (toujours OK Chez La Grosse Maria jeudi 12 mars ?). » C’était des relations avec la presse, et sans se presser. J’écrase une larme et je ferme le paragraphe.
Je laisse hors de critique la forme du billet ci-dessus, persuadé que son auteur y a volontairement adopté un ton badin et débraillé, ma foi de bon aloi…. je parle comme un vieux dites donc, avec des mots caducs ! Ainsi j’aurais dit « Numériser les RP » plutôt que « Digitaliser ». Mais fi du pinaillage. Des coups de gueule comme celui-là, il en faudrait d’autres, encore et encore, pour faire bouger les choses et en fin de compte, pouvoir, pour les seniors, faire à nouveau des RP agréables et gagnantes-gagnantes, et, pour les petits jeunes, découvrir le monde merveilleux des Relations Presse. Il faudrait pour cela, aussi, que nos amis journalistes apprennent à décoller les doigts de leur clavier, les yeux de leur moniteur… et l’arrière-train de leur fauteuil pour aller échanger avec nous Chez La Grosse Maria une heure ou deux de temps en temps. Et se fassent à l’idée que si leur téléphone sonne avec nous au bout du fil, ce n’est pas toujours pour les enquiquiner en leur demandant s’ils ont bien reçu notre communiqué (qui est est l’un des deux-cents douze entrés dans leur boîte email dans la journée d’hier).
J'en ai possédé une vers 1977-78, un vrai petit bolide, comme une Dinky Toys mais en grandeur nature, un cadeau que j'avais fait à l'adulte que j'étais devenu et qui le méritait bien, avais-je estimé.
Elle était blanche. Trois place à l'avant, le moteur juste au centre dans le dos des personnes, un coffre à l'arrière.
C'était une époque où on pouvait encore épater la galerie par la voiture que l'on conduisait, encore fallait-il s'arranger pour ne pas aller se garer à 300 m quand on se rendait chez qui on désirait épater.
Maintenant j'essaie d'épater avec les arguments modernes : je pollue peu, je consomme 4L/100 et quelques gouttes, je produis ma propre électricité en roulant, je n'émets que peu de nuisances sonores... je suis, je suis... ? Une Toyota Auris hybride !
MATRA était l'acronyme de Mécanique Aviation Traction. BAGHEERA est le nom d'une panthère noire mâle, personnage du roman Le Livre de la jungle (1894) de Rudyard Kipling.
C'est un peu comme un clip publicitaire de l'agence VISIT FRANCE, mais inversé.
Cependant, que les touristes se rassurent, en France ce n'est pas le chaos intégral tout le temps, il existe une forme d'organisation : les émeutes sont hebdomadaires, elles ont lieu chaque samedi.
Il reste donc cinq jours tranquilles pour flâner et magasiner dans les rues de nos belles villes.
Dimanche, lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi Paris est 'so romantic'.
Samedi c'est bagarres, grabuge, castagne, lacrymogènes, tirs de flash-ball en pleine poire, combats de boxe de rue improvisés.
La France, ce pays à nul autre pareil.
J'ai capté cette image sur Twitter. Les sept personnages ne sont peut-être pas tous des erreurs de casting, mais l'allusion à ce fameux jeu m'amuse.
Le JEU DES 7 ERREURS reste pour moi associé au quotidien FRANCE SOIR au sommet de sa gloire entre les années cinquante et soixante. Il était fièrement inscrit sous son titre "Le seul quotidien tirant plus d'un million" (ce qui peut faire rêver aujourd'hui les dirigeants de LIBE ou du MONDE).
En réalité, le journal dirigé par Pierre Lazareff avait des pointes de tirage atteignant 1,5 million et dépassant à l'occasion les 2 millions. FRANCE SOIR avait une "der" composée de BD, de récits illustrés et de jeux, tel 'le Jeu des 7 erreurs' dessiné par Henry Blanc.
Celui-ci dessinait également 'les aventures du commissaire San Antonio'. Henry Blanc réalisa aussi les dessins d'une adaptation en BD du célèbre feuilleton radiophonique humoristique 'Signé Furax', adapté par Paul Gordeaux et le roman historique français 'Angélique, marquise des anges' signé Anne et Serge Golon publié en feuilleton. Il y avait aussi 'Le Crime ne paie' pas suivi par 'Les Amours célèbres'. Et enfin les fielleux 'Potins de la commère' de Carmen Tessier.
Je me rappelle qu'il y avait aussi sur cette "der" les aventures du forçat 'Chéri-Bibi'. Certains estimaient que la "der" de France Soir apportait à elle seule quelques dizaines (voire centaines) de milliers de lecteurs (Source : Wikipedia).
On n'était, je pense, pas moins bien informé en 1959 en lisant FRANCE SOIR qu'en regardant en 2019 un JT de 20H de France2 lu au prompteur par Laurent Delahousse. Au contraire !
Le nouveau HOUELLEBECQ sort aujourd'hui et déclenche déjà une incroyable vague de protestation de la part des élus locaux, s'appuyant sur une phrase où l'un des personnages du livre parle le NIORT comme l'une des villes les plus laides qu'il lui ait été donné de voir.
Je viens de vérifier que SÉROTONINE (titre) n'est pas un nouveau volume du Guide du Routard ou de Lonely Planet mais un roman... UN ROMAN ! Le mot est gravé sur la couverture, c'est une fiction, bande d'andouilles !
Si vous étiez dotés d'esprits aussi subtils que celui de Houellebecq, au lieu de pleurnicher dans le gilet des médias, vous seriez en ce moment en train d'élaborer une amusante campagne de détournement, de retournement et de récupération au profit de votre ville de Niort. Si vous voulez l'aide d'un conseiller en communication, écrivez-moi, je ne suis pas surchargé en ce moment... D'un autre côté je viens de vous traiter d'andouilles, alors...
On peut avancer une explication :
HYPOTHÈSE 1 : si l'on en juge par les gaffes et faiblesses de communication du Président Macron, si celles-ci lui ont été inspirées par son Directeur de la communication, il est normal que ce dernier soit poussé vers la sortie.
HYPOTHÈSE 2 : si ce Directeur de la Communication a fourni de judicieux conseils et 'éléments de langage' et que ceux-ci ont été la plupart du temps négligés, contrecarrés ou déformés, il est normal que ce professionnel préfère quitter sa fonction s'il ne veut pas lourdement et durablement compromettre sa réputation. Je ne sais rien de ce M. Sylvain Fort, mais, comme beaucoup (du citoyen ordinaire au psychologue), j'ai cerné le profil psychopathe de M. Macron.
Je penche donc en faveur de cette hypothèse N°2.
J'ai une très ancienne attirance pour le cirque : quand j'étais petit, alternativement les grands cirques de l'époque, Pinder et Amar, dressaient leurs chapiteaux sur l'espace du vieux stade situé au bout de ma rue, l'avenue Raoul-Briquet à Lens. J'y allais roder avec les copains à la recherche d'impressions fortes : les costauds qui plantaient les piquets à coups de massues en mouvement rotatif, les odeurs de fauves et de crottin. A l'époque les cirques organisaient des parades à travers la ville pour leur promotion, c'était un long défilé d'éléphants, lions, jongleurs et jolies dames courts vêtues. Je crois que cette tradition est tombée en désuétude, sauf à Disney Land.
Je reviens du spectacle "Extra" du Cirque d'Hiver Bouglione : je vous le recommande, c'est jusqu'à la mi-mars. Il y a là deux paires de clowns littéralement tordants, qui reviennent en piste à plusieurs reprises avec des numéros très originaux; pas des clowns à nez rouges avec un idiot et un malin, c'est à se taper sur les cuisses dans d'immenses éclats de rire. Entre autres. Tout le reste est magnifique. Bouglione vous offre un Monsieur Loyal, un orchestre d'une dizaine de musiciens (c'est devenu rare au spectacle à Paris), des chanteuses, des danseuses, il y a des crêpes, du champagne et de la bière à l'entr'acte... et toujours de jolies dames court vêtues à fesses fermes comme jadis au bout de l'avenue Raoul-Briquet à Lens (bon, aussi des messieurs musclés en slip moulant exhibant des abdominaux en acier, si c'est dans vos goûts).
Avec la voiture dite "électrique", nous allons, dit ce journaliste, "délocaliser la pollution dans des pays qui sacrifient leur environnement pour s'enrichir".
A ce sujet, j'ai toujours cette interrogation récurrente et jamais satisfaite : la pollution s'arrête-t-elle, telle le nuage de Tchernobyl, aux frontières du pays pollueur, de même que l'absence de pollution stopperait net aux frontières de l'Hexagone devenu écologiquement vertueux ?
Cette dernière affirmation est exactement ce qui ressort du discours politique macronien rabâché en ce moment : les Français, 08% de la population mondiale sur un territoire de 0,45% de tous les pays du monde (41e pays par la superficie) sont priés de sacrifier leur pouvoir d'achat pour faire de leur pays un îlot de pureté... et ce que font -ou surtout ne font pas- les autres pays, eh bien ! on s'en tamponne le coquillard !
Nous sommes en 2018 après Jésus-Christ. Toute la superficie terrestre est envahie par la pollution au CO2... Toute ? Non ! Un pays peuplé d'irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur polluant. Et la vie n'est pas facile pour ce peuple pressuré de taxes en tous genres, etc.
LA VIDÉO :
Si l'on englobe l'ensemble de son cycle de vie, une voiture électrique peut émettre plus de CO2 qu'un vulgaire diesel... Les batteries électriques ? Des réservoirs bourrés de métaux rares, très polluants et monopolisés par la Chine. Guillaume Pitron, ancien juriste devenu journaliste, a pendant huit ans parcouru la planète – Chine, Malaisie, Indonésie, Afrique du Sud, Amérique du Nord – pour enquêter sur la fameuse "transition écologique"... qui n'est pas si verte. Il en relate les dessous dans "La Guerre des métaux rares", aux éditions Les Liens qui Libèrent. Ecoutez...
En déplaçant un livre de ma bibliothèque, j'ai vu dépasser des pages un objet cartonné ayant servi de signet. Il devait y dormir depuis une trentaine d'années : un dépliant de 4 pages avec cette image en couverture.
A l'intérieur, en page 3, il était écrit :
"Avec nos meilleurs vœux pour l'année 1988."
Et la légende de la photo, en page 2, disait : "microprocesseur 80386 : un succès triomphal." Qui s'en souvient ?
Le microprocesseur 80386 ou i386 fut présenté en avant-première en 1985. La presse européenne fut conviée à une conférence tenue à Madrid le 20 septembre 1985 (j'en fus l'heureux organisateur). En effet, ce processeur joua un rôle immense tant au point de vue technologique que sur le plan de la communication, car c'est en 1986 (86, le nombre magique d'Intel !) que pour la toute première fois un constructeur de PC associa le nom d'un nouvel ordinateur (Deskpro) au nom du processeur autour duquel il était construit : "Compaq Deskpro 386" était son nom.
Ce fut le début de la notoriété grand-public : les gens étaient invités à considérer quel type de moteur se trouvait "inside" la machine. Il fallut attendre 1991 pour voir apparaître le logo "Intel Inside".