Avec la voiture dite "électrique", nous allons, dit ce journaliste, "délocaliser la pollution dans des pays qui sacrifient leur environnement pour s'enrichir".
A ce sujet, j'ai toujours cette interrogation récurrente et jamais satisfaite : la pollution s'arrête-t-elle, telle le nuage de Tchernobyl, aux frontières du pays pollueur, de même que l'absence de pollution stopperait net aux frontières de l'Hexagone devenu écologiquement vertueux ?
Cette dernière affirmation est exactement ce qui ressort du discours politique macronien rabâché en ce moment : les Français, 08% de la population mondiale sur un territoire de 0,45% de tous les pays du monde (41e pays par la superficie) sont priés de sacrifier leur pouvoir d'achat pour faire de leur pays un îlot de pureté... et ce que font -ou surtout ne font pas- les autres pays, eh bien ! on s'en tamponne le coquillard !
Nous sommes en 2018 après Jésus-Christ. Toute la superficie terrestre est envahie par la pollution au CO2... Toute ? Non ! Un pays peuplé d'irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur polluant. Et la vie n'est pas facile pour ce peuple pressuré de taxes en tous genres, etc.
LA VIDÉO :
Si l'on englobe l'ensemble de son cycle de vie, une voiture électrique peut émettre plus de CO2 qu'un vulgaire diesel... Les batteries électriques ? Des réservoirs bourrés de métaux rares, très polluants et monopolisés par la Chine. Guillaume Pitron, ancien juriste devenu journaliste, a pendant huit ans parcouru la planète – Chine, Malaisie, Indonésie, Afrique du Sud, Amérique du Nord – pour enquêter sur la fameuse "transition écologique"... qui n'est pas si verte. Il en relate les dessous dans "La Guerre des métaux rares", aux éditions Les Liens qui Libèrent. Ecoutez...